Marquinhos : « Verratti ne connaît pas la pression. Il se balade sur le terrain comme si il faisait du shopping.»
Avant le choc Monaco-PSG au stade Louis-II, Marquinhos s’est confié au JDD. Le défenseur brésilien juge les attaquants qu’il a croisé au cours de sa carrière. Ses prestigieux coéquipiers accaparent son esprit.
Le plus technique
« J’ai affronté les trois plus grands – Cristiano Ronaldo, Messi et Neymar – mais en technique pure, c’est Draxler qui m’a le plus impressionné. Même s’il n’a pas la vitesse des trois, il élimine les adversaires sur son contrôle, sa touche de balle, son intelligence de jeu… Il est milieu mais j’ai quand même envie de citer Verratti. Il m’a scotché dès le premier jour où je suis arrivé à Paris. Il ne connaît pas la pression. Tranquille. Il se balade sur le terrain comme s’il faisait du shopping. Quand on est en difficulté derrière, on lui donne le ballon. On sait qu’il va s’en sortir.»
Le plus physique
« Cavani c’est impressionnant. Il court partout du début à la fin. À la 90ème minute, il a encore cette envie d’aider, de marquer, de défendre. Cette débauche d’énergie que vous voyez en match, il l’a reproduit tous les jours à l’entraînement. Pareil. Ce n’est pas le propre d’un attaquant de pointe de faire des efforts pour défendre. Lui si, et pourtant c’est un nom. Quand il voit qu’un à joueur a besoin de souffler, il compense. C’est magique, ça nous donne de la force.»
Le plus craint
« Celui que je crains le plus ? Ma bête noire, c’est Neymar. Il a toujours une solution : quand tu fermes d’un côté, il va de l’autre ; quand tu le serres de près, il se déplace, anticipe et peut changer d’idée en une fraction de seconde. En fait, il a trop de cordes à son arc, ça va trop vite. En plus, je l’affronte tous les jours, maintenant ! Sérieusement, c’est un plaisir parce que nous, les défenseurs, on veut affronter de grands joueurs en match comme à l’entraînement. Et ici, on est servis ! Imaginez : dans une opposition, il y a Neymar, Di Maria et Lucas d’un côté ; Mbappé, Cavani et Draxler de l’autre. Parfois, c’est plus compliqué qu’en match ! »