Marquinhos : « C’est l’équipe la plus forte dans laquelle j’ai joué. »
Arrivé en 2013 au PSG et après 185 matchs, Marquinhos est devenu un titulaire indiscutable, au point d’être vice-capitaine cette saison. Pour l’émission This Is Paris, le jeune papa est revenu sur son parcours dans la capitale et l’effectif actuel du PSG.
Le délire « beau gosse »
Ça fait quelque temps qu’on rigole avec ça. Il y avait une musique qui disait « je suis un beau gosse » et après on a fait ça devant les caméras et sur Instagram. Ça a bien marché, les gens ont bien aimé. »
Sa signature au PSG en 2013.
« C’est le moment le plus important de ma carrière, l’arrivée au PSG, très jeune, après un an à la Roma. Je pense qu’avec le projet qu’il y avait ici, cela m’a donné de la confiance pour arriver au plus haut niveau. Je pense que c’était un très bon choix. J’étais petit, avec l’appareil dentaire. J’avais beaucoup de choses à apprendre aux côtés de grands joueurs, et c’est ça que je suis venu chercher à Paris. »
Le problème de santé après son arrivée.
« Au moment de ma signature, j’avais presque neuf kilos en moins. J’ai attrapé une maladie lors du stage de pré-saison en Autriche. Mais tout est finalement rentré dans l’ordre, le PSG m’a fait confiance. Il fallait juste un peu de temps pour reprendre mes habitudes sur le terrain et surtout du poids. C’était un moment compliqué, c’est pas forcément ce que l’on veut quand on arrive dans une équipe, mais je pense que tout cela fait partie de mon chemin. Je regrette rien. »
La concurrence au début.
« Je savais et j’étais conscient de ma place. Il y avait une hiérarchie avec des grands joueurs aux gros gabarits. Il fallait que je pense positivement en plus de profiter d’être aux côtés de grands joueurs comme cela pour progresser. C’est ça que je faisais en profitant au maximum de chacun. Quand je jouais, je donnais 100%. C’est ça la meilleure des réponses. À l’entraînement ou en match, c’est se donner à 100% et je savais que mon moment et les opportunités allaient arriver. Un joueur il a besoin de jouer, d’être en confiance et d’être sur le terrain pour avoir de la joie dans la vie. Pour moi, ce n’était pas différent mais à un moment, on se remet un peu en question. Mais le président, les dirigeants et le coach m’ont fait confiance. Ils m’ont beaucoup parler et ils ont gérer la situation du mieux possible. »
Paris-Marseille, des matchs particuliers.
« C’est toujours des matchs spéciaux. De plus en plus, je commence à comprendre ce que ça représente pour nos supporters. C’est beaucoup de bons souvenirs. Je me rappelle des buts que j’ai marqué contre eux et des victoires au Vélodrome. On sait que les matchs à l’extérieur c’est difficile, surtout à Marseille. Cette année, on a vu une équipe de l’OM bien en place et avec la volonté de faire un très gros match contre nous. Ils ont réussi à nous contrarier et le match nul à la fin, c’était plutôt bien. »
Les recrues de l’été 2017.
« Quand tu vois les joueurs qui sont sur le terrain et même ceux sur le banc, je pense qu’il y a vraiment du potentiel. C’est l’équipe la plus forte dans laquelle j’ai joué. Neymar, c’est un joueur qui a vraiment un très grand niveau. Il joue le Ballon d’Or. Quand tu as un joueur comme ça dans ton équipe, ça change beaucoup de choses. »
La ville de Paris.
« C’est une ville magique, une ville d’amour, une ville qui te ramène d’enthousiasme. Y vivre et y jouer, c’est magnifique. Paris m’a apporté la sélection avec le Brésil, ma femme, mon enfant. Je suis arrivé ici célibataire, avec une autre tête, une autre philosophie, une autre manière de vivre et maintenant je suis déjà papa et marié. Il y a beaucoup de changements. Paris m’a apporté beaucoup de belles choses. Paris est magique. »
Antoine Bourlon (@AntoineBourlon).