Parfois, les années passent et se ressemblent, crise ou non. Le football attire toujours autant de jeunes et du haut de ses 10 ans d’expérience parmi l’élite, Ander Herrera revient sur ses débuts, l’occasion de glisser quelques conseils aux nouvelles générations souhaitant réussir.
Ander Herrera revient sur son appréciation du monde du football dans les colonnes du site officiel du Paris Saint-Germain. L’espagnol déclare que « le football a été créé par des fans, et sans fans il perd tout son sens. C’est mon opinion. Quand j’étais jeune j’allais dans le stade de mon club, le Real Saragosse, je rêvais de jouer devant 30, 40, 45 000 personnes. Même quand tu t’en vas et qu’ils ne sont pas très gentils avec toi, c’est le sentiment que tu veux avoir quand tu es un footballeur professionnel. Désormais, on ne peut plus le faire et c’est vraiment triste ! Mais c’est mondial et on ne peut rien y changer ».
Le milieu de terrain parle également de la formation et sur l’importance de cette dernière dans un parcours de sportif professionnel. « C’est pourquoi, à mon avis, il est très important d’avoir les bons entraîneurs quand vous êtes enfant. Je suis très reconnaissant envers ceux que j’ai eus. Bien sûr, on apprend grâce à eux mais aussi par soi-même, en s’adaptant aux nouvelles choses. Quand vous êtes un enfant, vous suivez juste le ballon, mais après 2 ou 3 ans, quand on a 11, 12 ou 14 ans, on commence à comprendre que si l’on s’installe à un poste et qu’on ne court pas comme un fou, on sera moins fatigué quand on aura le ballon.
Pas à pas, on s’améliore et on apprend beaucoup. Il y a parfois de grands talents et on le voit dès le premier jour, mais 5-6 mois plus tard ce ne sont plus du tout les mêmes joueurs. J’aime beaucoup cet aspect du football, à l’avenir, je ne suis pas tout à fait sûr de continuer à travailler avec des footballeurs professionnels car c’est très exigeant, très stressant. Une de mes options est de travailler avec des enfants, assurer le développement des jeunes joueurs car je pense que c’est très intéressant de les voir progresser.
Pour n’importe quel poste, je conseillerais d’écouter, d’accepter la critique. Aucun coach ne dira quelque chose à un joueur pour le vexer, il faut toujours bien le prendre. De nos jours, parfois, les enfants ne prennent pas les critiques de la bonne manière et je pense que c’est la clé : écouter, même si c’est un peu douloureux sur le moment, on en tire des leçons pour le futur ».
L’ancien joueur de Manchester United conclue sur ces mots : « Je pense que c’est la clé pour les jeunes, pour les joueurs du centre de formation. Si j’avais la chance de parler avec eux, c’est ce que je leurs dirais ».
Source : psg.fr
