Jean Claude Blanc confiant quant à la décision du TAS
Pointé du doigt par les récentes « Football Leaks » pour avoir notamment surestimé certains partenariats pour entrer dans les clous du fair-play financier, le PSG n’avait pas hésité à contre attaquer. Le directeur général du club estime que le PSG a toutes les chances de son côté pour remporter cette bataille juridique.
Tout commence en septembre 2017, lorsque l’ICFC, l’organe de contrôle de l’UEFA chargé de réguler la situation comptable des clubs européens, décide d’ouvrir une procédure suite aux transferts de Neymar et Mbappe. L’affaire avait été classée sans suite en juin 2018, le club restait tout de même sous surveillance. A noter que leur partenariat avec l’office du tourisme du Qatar devra être suspendu à partir de juin 2019. Seulement, moins d’un mois après, le dossier est réouvert par la chambre de jugement, décision rare et prise par le président de l’instance. Le 24 septembre, le dossier est alors renvoyé vers la chambre d’instruction, qui avait classé le dossier en juin. La consigne est claire : le dossier nécessite « un examen plus approfondi ». Et c’est sur cette décision que le PSG décide de rebondir. Le club décide alors de déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester cet examen. Au sein du club, on estime qu’il y a vice de procédure et on conteste le calendrier de la chambre de jugement. En clair : la décision prise par l’enquêteur principal de l’ICFC ne peut être réexaminée par la chambre de jugement qu’à l’initiative du président de l’ICFC, et surtout dans les dix jours suivant la date de communication de la décision au président de l’ICFC. Dans le cas précis du PSG, la chambre d’instruction avait classé le dossier le 13 juin. L’annonce du réexamen du dossier est donnée le 3 juillet, soit 20 jours après. Et c’est le 24 septembre que la chambre de jugement rend son verdict, soit près de trois mois après la décision de la chambre d’instruction. Toute l’ambiguïté réside donc sur le terme « réexaminer ». Et c’est bien là dessus que le PSG compte ses atouts.
Yasmine Muffoletto pour Paris United