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Didier Quillot à propos du PGE « (…) Avoir une solution qui permette d’assurer la trésorerie à court terme des clubs.» 

Avec l’arrêt des compétitions sportives suite à l’épidémie de Covid-19, les clubs de football n’échappent pas à la crise. La plupart d’entre eux connaissent des difficultés financières et c’est pour cette raison que la Ligue de Football Professionnel a demandé à l’état français un prêt garanti (PGE) de 224,5 millions d’euros avec l’accord de tous les clubs. Didier Quillot, directeur général exécutif de la LFP s’en explique dans une interview au journal l’équipe. Extraits

L’épidémie de Coronavirus a mise à mal l’économie française touchant la plupart des secteurs et le football n’y échappe pas et pour maintenir à flot les clubs français, Didier Quillot souhaite « (…) traiter l’urgence économique, avoir une solution qui permette d’assurer la trésorerie à court terme des clubs. On fait appel au dispositif PGE (prêt garanti par l’état) mis en place par le gouvernement. (…) Grâce à ce prêt, la LFP sera en mesure de verser à tous les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 les montants des échéances télé d’avril et de juin prévus dans le guide de répartition. » 

Suite à la décision de l’arrêt de la saison de Ligue 1, les diffuseurs de télévision (Canal+ et BeInsports) avaient refusé de payer les dernières échéances liées à leurs contrats, un sacré manque à gagner comme le souligne le directeur général de la LFP « Aujourd’hui, le versement aux clubs restant à faire est de 281 millions d’euros. Ils seront payés avec le montant encaissé à la suite des protocoles Canal+ et BeInsport (soit 48 millions d’euros), complété par le PGE (prêt garanti par l’état) qui doit être signé. »

La LFP cherche à sauver la trésorerie des clubs et ils devront en faire la demande avant le 15 juin surtout que ce type de prêt a de nombreux avantages, l’idée a obtenu une adhésion totale des acteurs du football français comme en témoigne Didier Quillot « L’assemblée générale n’a vu aucune raison de ne pas le faire puisqu’il y a eu 100%, moins une abstention (Nîmes) des clubs qui ont voté pour ce prêt.(…) Je rappelle que la filière du football en France, c’est 25.000 emplois directs et indirects. C’est l’équivalent d’une grande entreprise.(…) nous avons simplement fait appel au dispositif prévu par l’Etat qui est inédit et unique en Europe. »

La Ligue 1 s’exporte également à l’étranger et c’est la chaîne de télévision BeInsports qui gère les droits internationaux et il reste 35 millions d’euros à payer « Pas encore. Une délégation a été constitué pour discuter avec BeIn. Elle est composée de Jean-Pierre Rivère (président de Nice), Olivier Sadran (président de Toulouse) et Jacques-Henri Eyraud (président de l’OM). C’est à cette délégation qu’il appartient de traiter le sujet de la facture BeIn des droits internationaux dus au 30 avril. » 

Président du PSG et de la chaîne Beinsports, Nasser al-Khelaïfi ne participe pas à cette délégation comme le confirme le directeur général exécutif « Non. Il a souhaité ne pas faire partie de de la délégation. Il est président de BeIn media group. »

Enfin après la décision de l’arrêt de la saison de Ligue 1, la LFP est sous les feux des critiques de certains présidents de clubs notamment celui de L’Olympique Lyonnais et Jean-Michel Aulas menace la Ligue et la Fédération d’utiliser des recours juridiques mais pour Didier Quillot, la Ligue est dans son bon droit «Dans toute décision difficile, il y a des clubs satisfaits et d’autres insatisfaits. C’es normal qu’il en soit ainsi. La ligue a motivé ses décisions juridiquement et elles sont solides. » 

La LFP tente de rassurer le football français et le prêt garanti par l’Etat est une aubaine afin de garantir une continuité et une pérennité des clubs de l’hexagone en attendant de voir l’évolution de la crise sanitaire qui sévit un peu partout. L’interview est à retrouver en intégralité dans le journal l’équipe.

Source : l’équipe

Paris United

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