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L’économie footballistique au point mort

Il est difficile d’envisager que les clubs de football puissent poursuivre sereinement leur activité économique en cette période de confinement général. Plus de matches, plus d’entraînements et donc, forcément, des revenus en moins. Et ils sont colossaux.

Suspension complète des compétitions sportives

Après le report de la Ligue des Champions 2019/2020, l’Euro de football et les Jeux Olympiques, est-il envisageable d’être optimiste quant à l’activité des clubs ? Il ne faut pas perdre de vue qu’un club de football professionnel, à l’instar du Paris Saint-Germain, est une entreprise privée, dont la pérennité dépend de son chiffre d’affaires. Bien entendu, cela va affecter l’ensemble des clubs à compter du 1er janvier 2020.

« Notre grand adversaire est le Covid-19 », s’exprime Gianni Infantino, le président actuel de la FIFA. Dans ce contexte, celui-ci appelle à la solidarité, de « travailler ensemble comme une grande équipe ». Il va donc sans dire que le club de la capitale est directement impacté par cette catastrophe sanitaire globale.

« Le football est secondaire » : il faut comprendre par là qu’il s’agit d’une suite d’évènements sans précédent qui touche le monde entier et qu’il faut se serrer les coudes, dans l’esprit sportif qu’incarne le football notamment. « Les problèmes exceptionnels requièrent des mesures exceptionnelles », des mots similaires à ceux prononcés quelques jours plus tôt par la présidente de la Banque Centrale Européenne, Christine Lagarde. « Quel rapport avec le football » me diriez-vous ? Tout. Pour bien comprendre que la FIFA entre autres est profondément ancrée dans l’économie mondiale.

Un mercato (très) prolongé ?

Dans les lignes du média espagnol SPORT, il est indiqué que la FIFA réfléchit à instaurer un mercato estival plus long, qui s’étalerait du mois de juillet 2020 au mois de janvier 2021. « Les problèmes exceptionnels requièrent des mesures exceptionnelles », n’est-ce pas ? C’est littéralement du jamais vu, surtout lorsque l’on se rappelle que la période d’origine a été estimée bien trop longue et qu’il a plusieurs fois été question de la raccourcir.

Cette information a été relayée par le média The Telegraph, le but étant de relancer et dynamiser l’économie footballistique autant que cela soit possible. L’idée d’une relance économique de manière générale est d’inciter les entreprises d’un pays à investir massivement dans le but d’engranger des recettes, créant – en théorie – un cercle vertueux qui remettra l’économie sur pied. Pour le dire autrement : il est question ici d’encourager les clubs à investir sur le marché des transferts – qui aura donc une plus longue période et donc une plus grande marge de manœuvre.

L’article indique également – et ce n’est pas tout à fait faux – qu’un « mauvais transfert peut être fatal à l’activité d’un club ». Il s’agit donc également d’inciter à investir massivement mais de manière intelligente. De ce fait, par cette manœuvre, nous devrions normalement assister à un mercato plus long mais plus réfléchi.

 

Pour l’heure, rien n’est encore établi et tout cela ne constitue qu’un vaste et ambitieux projet, mais qui pourrait changer la face du football mondial pour toujours.

Loukman

Paris United

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