Après un match aller manqué mais au score étriqué (0-1), le PSG est à Munich pour aller chercher sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions.
La dernière fois que les parisiens s’étaient rendus à l’Allianz Arena, c’était en 2021, en quart de finale, au match aller sous la neige et à huis clos. C’était avec Neymar et ils s’étaient imposés 2-3. Deux ans plus tard, c’est en retour des huitièmes de finale qu’ils y retournent.
Cette saison, à l’aller, le PSG s’était présenté en 4-4-2 avec Neymar et Messi en pointe, sans profondeur, bloc bas, ne cherchant qu’à résister avant de faire entrer Mbappé en seconde période. Il s’était incliné 0-1.
Mais en trois semaines, beaucoup de choses ont changé. Paris, qui restait sur une mauvaise série et notamment des défaites à Marseille et Monaco, s’est repris et s’est imposé 0-3 à Marseille, entre autres. Mbappé est revenu mais Neymar a disparu et en a terminé avec sa saison, lui qui va se faire opérer de la cheville.
En face, le Bayern continue sa course en tête de la Bundesliga sans être la machine qu’on a pu connaitre parfois. Mais même avec l’avantage de l’aller, il y a de grandes chances que les bavarois ne calculent pas, ils ne savent pas faire.
Ne pas avoir de regret
Ils vont donc mettre la pression sur le PSG, multiplier les offensives, les centres, un domaine dans lequel les parisiens souffrent régulièrement. En revanche, les joueurs de Nagelsmann ne sont pas infranchissables défensivement. Si Paris réussit ses deux premières passes pour sortir du pressing, les espaces peuvent alors être immenses.
C’est pour cela que le retour de Mbappé, en dehors de ses statistiques, est essentiel. Dans l’effectif aujourd’hui, il est le seul capable d’apporter cette percussion, cette profondeur qui avait tant manqué au match aller.
Depuis l’aller, Christophe Galtier est revenu à la défense à trois et le PSG semble mieux équilibré. De plus, avec la blessure de Neymar, le trio du milieu est plus travailleur et l’équipe a perdu en pouvoir offensif ce qu’elle a gagné en équilibre.
À Munich, Donnaruamma, Marquinhos, Ramos, Danilo, Mendes, Verratti, Ruiz, Vitinha, Messi et Mbappé vont démarrer. La seule incertitude concerne le poste de piston droit entre Hakimi et Mukiele. Dans une option plus solide pour démarrer, Mukiele tient la corde, alors que ce serait Hakimi dans une idée plus offensive.
Deux idées de départ peuvent alors s’écrire. La première serait de se dire qu’il n’y a qu’un but à remonter et qu’il y a 90 minutes pour le faire. La seconde, plus audacieuse, serait de se dire qu’il faut tout lâcher pour marquer et prendre les devants, quitte à s’exposer un peu plus.
Quel que soit le plan de jeu de départ, qui évoluera de toute façon en fonction du score, la seule certitude qu’on a est que les partenaires de Marquinhos doivent tout donner, aller au bout de leur force « pour ne pas avoir de regret » comme l’a dit Verratti en conférence de presse.
Désormais, aux joueurs parisiens d’écrire une nouvelle page de leur histoire pour que la fin de saison ne ressemble pas à une longue routine ennuyeuse. Il y a la place, ils en sont capables. À eux de jouer.
