Un des plus beaux souvenirs de Marquinhos ? « Disputer une finale de Champions League avec le Paris Saint-Germain »
A l’occasion d’un entretien auprès de nos confrères de psg.fr, Marquinhos est revenu sur les grands moments qui l’ont marqué sous les couleurs parisiennes.
300 matchs, ça y est. On a parfois l’impression que c’était hier que le défenseur auriverde arrivait en provenance de Rome, mais pourtant, cela fera bientôt 8 ans. Depuis, Marquinhos a grandi et beaucoup progressé, au point de devenir capitaine des Rouge et Bleu et d’afficher 301 sélections. Seuls 10 joueurs en ont fait autant dans toute l’histoire du club, alors forcément, ça fait quelque chose :
« C’est une fierté, et un honneur. Je pense que pour un joueur, c’est un grand plaisir de pouvoir atteindre ce genre de cap, c’est symbolique de toute l’ambition qu’on peut avoir quand on rejoint un club. C’est aussi une preuve d’une certaine régularité, qu’on grandit en tant qu’homme et athlète. 300 matches, c’est difficile à atteindre, et j’ai le sentiment du devoir accompli. »
Parmi autant de matchs, il y en toujours certains qui ont une saveur particulière, comme le premier… à plus forte raison quand il s’agit d’une rencontre de Champions League. Marquinhos s’en souvient comme si c’était hier :
« Il y avait tout de suite beaucoup pression. Je n’étais pas très bien à l’époque, j’étais malade, et je perdais du poids. Il y a eu des hauts et des bas dans ce match, même si je marque. Ça reste un souvenir inoubliable quand même ! »
D’ailleurs, il n’y a pas que les chiffres qui parlent en la faveur de Marquinhos. Il y a à peine quelques mois, il a fait partie de ces quelques parisiens qui ont emmené le club plus loin que quiconque avant eux. Un autre moment profondément inoubliable pour lui :
« J’ai beaucoup de très beaux souvenirs, que ce soit en Ligue 1, ou lors de finales. Disputer une finale de Champions League avec le Paris Saint-Germain, même si nous avons perdu, ça reste quelque chose d’incroyable. Il y a eu d’autres matches, où j’ai aussi été meilleur, mais c’était une sensation extraordinaire de pouvoir amener Paris en finale de la Champions League. »
Enfin, il a beau être défenseur, l’international brésilien a tout de même su se transformer en buteur à plusieurs reprises, 27, pour être exact. Marquer, c’est assez rare pour un défenseur, mais le faire lors d’un classico ou d’un match éliminatoire en Champions League, c’est encore plus beau :
« J’en mets deux au Vélodrome contre Marseille. Ce sont toujours des matches particuliers, donc c’est une belle sensation de marquer dans un Classique. Et puis le but contre l’Atalanta, c’est un des moments les plus forts de ma carrière ! On avait fourni beaucoup d’effort, on était fatigué, j’avais des crampes, Thiago me dit de rester devant comme j’étais fatigué. Le ballon me revient dessus, je marque et nous sommes libérés… C’était fou, pour nous, pour les supporters, pour tout le monde… »
Source & crédit photo : psg.fr