Ligue des Champions / PSG v Istanbul Basaksehir – Conférence de presse de Thomas Tuchel : «On va préparer l’équipe pour gagner cette troisième finale consécutive»

Le Paris Saint-Germain recevra mardi soir (21 heures), au Parc des Princes, les turcs de l’Istanbul Basaksehir pour jouer le dernier match de la phase de groupe de cette édition de Ligue des champions. Les Parisiens auront une nouvelle fois leur destin entre leurs mains, puisqu’ils ne devront pas perdre la rencontre pour être sûrs de se qualifier en huitièmes de finale. Quels joueurs seront alignés par Thomas Tuchel ? Quel est l’état d’esprit à la veille de cette rencontre ? Éléments de réponse en conférence de presse du coach allemand. 

Quel discours tenez-vous aux joueurs pour éviter un relâchement demain ?

Thomas Tuchel : «J’ai l’impression que les joueurs savent à quel point ça a été un travail difficile, avec une situation compliquée pour arriver dans notre situation actuelle. J’ai confiance que tout le monde ait compris ça. Et on va préparer le match sérieusement, on ne va pas changer notre discours maintenant parce qu’on a changé notre manière, notre qualité pendant deux matchs décisifs et on va préparer l’équipe pour gagner cette troisième finale consécutive après Leipzig et Manchester. »

Abdou Diallo était latéral gauche à Old Trafford. Est-ce qu’il sera nécessaire d’avoir un joueur comme lui dans le couloir gauche demain ?

Tuchel : « Oui et non. Je ne vais pas dire maintenant s’il commence ou pas, mais on a normalement deux spécialistes pour ce poste là, qui sont Bakker et Kurzawa. Ils sont plus confortables à ce poste-là. Ce n’est pas le meilleur poste pour Abdou Diallo mais on l’a choisi pour l’effort défensif, c’était nécessaire à notre avis de défendre avec quatre défenseurs contre les trois attaquants de Manchester et on l’a choisi pour sa force défensive, son intensité dans les duels directs. C’est un autre match demain, un match à domicile. On va voir après l’entrainement ou peut-être demain matin. On doit réfléchir aussi aux minutes données à Abdou parce qu’il a fait un match avec beaucoup d’intensité et de pression contre Manchester et encore 90 minutes contre Montpellier. J’espère commencer avec Kimpembe, on décidera dans quelle structure on joue, et qui joue sur quel poste. »

La première place est-elle un objectif déterminant pour vous ?

Tuchel : «Le premier objectif est de gagner, on  ne veut pas penser à autre chose. On prépare chaque match pour gagner. Je veux que l’on montre le même respect que d’habitude pour le jeu et pour l’adversaire. Qu’on se donne à 100%. On ne peut pas contrôler le résultat mais on joue pour gagner, pour nous, pour montrer que nous sommes la meilleure équipe. Si on fini premiers, oui ça donne la possibilité de commencer un huitième de finale à l’extérieur et de finir à la maison, mais vous connaissez bien l’histoire du PSG, ce n’est pas facile de surmonter les huitièmes. Un huitième de finale, c’est un autre match, ce sera un match serré que nous soyons premiers ou deuxièmes du groupe. Mais le plus important maintenant, c’est de tout donner et d’utiliser notre qualité et notre état d’esprit pour jouer ce match-là et pour cela, je demande tout notre sérieux, une concentration totale contre Basaksehir. C’est une équipe qui joue la Ligue des champions, c’est le champion de Turquie. En Ligue des champions, les matches faciles n’existent pas. C’est le moment pour continuer notre effort comme dans les derniers matchs.»

Êtes-vous surpris par le volume de jeu de Rafinha ? Est-t-il encore plus utile que vous ne le pensiez ?

Tuchel : «Comme entraineur de Mayence, j’ai observé un match du Barcelona B avec son frère Thiago, c’était exceptionnel. Et après ça, j’ai suivi la carrière de Thiago et de Rafinha. J’ai toujours été fan de lui, il était exceptionnel, il a joué dans sa carrière en donnant toujours tout pour son équipe. Il a les qualités pour jouer dans toutes les équipes. Après, il a eu de la malchance avec les blessures. Mais non, je ne suis pas surpris. Personnellement, je lui ai dit que tout ce que j’attendais d’un joueur de Barcelone, je le vois chez lui ! Il est humble, il est super agréable, il a toujours le sourire pendant l’entrainement, il donne tout à chaque entrainement et il pense toujours pour l’équipe. Il a une qualité d’intelligence de jeu, une qualité technique, c’est du très haut niveau. Le défi c’est qu’il reste en bonne santé car il donne beaucoup de volume dans notre jeu et il est super important, tout le monde veut avoir un joueur comme lui dans son équipe, c’est un plaisir d’être son entraineur.»

Quels sont les dispositifs pour empêcher Kahveci demain, joueur d’Istanbul dangereux par sa qualité de tir ?

Tuchel : «Il est super fort, il a été décisif contre Leipzig, très dangereux contre nous avec des frappes et des coups de pieds arrêtés. On doit défendre très attentivement avec beaucoup d’énergie pour mettre le jeu dans le camp adverse. On ne peut pas perdre 1% d’énergie. Je demande aux joueurs la même énergie que contre Manchester. Quand on laisse des petits espaces, ils sont capables de faire des contre-attaques très dangereuses, de faire des frappes à distance et ils sont dangereux avec les coups de pied arrêtés. Et il faudra prendre le ballon, mettre le jeu dans le camp adverse et jouer un contre-pressing agressif et vigilant.»

L’année dernière, vous vous êtes appuyé sur un groupe de cinq joueurs (Cavani, Silva, Marquinhos, Verratti et Mbappé) pour prendre vos décisions. Quel est le fonctionnement cette année ?

Tuchel : «Presnel Kimpembe et Keylor Navas sont maintenant dans ce groupe-là,  avec Marco, Kylian et Marquinhos. Ce sont les cinq avec qui je parle régulièrement. Ils parlent pour l’équipe et nous sommes dans un échange.»