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Le physique, Mbappé, deux interrogations à 24H du match

A 24H de la rencontre face à City, deux grosses interrogations subsistent : Mbappé sera-t-il apte ? Paris peut-il tenir 90 minutes à fond ?

Cela arrive en fin de saison et pas qu’au PSG. Tout le monde semble suspendu à la présence ou non d’un joueur majeur. C’est arrivé au Réal avec Ramos, à Liverpool avec Salah ou Mané, c’est arrivé au Barça avec Messi face au… PSG en 2013.

Depuis le match aller, Kylian Mbappé ne s’est pas entrainé suite à une blessure au mollet. Testé aujourd’hui, il doit de nouveau se tester mardi matin avant décision définitive. Mais même si le joueur si dit prêt à jouer, le risque serait énorme.

Risque de démarrer un match avec un joueur pas à 100%. Risque de faire jouer un joueur qui va avoir peur de rechuter et donc être dans le calcul alors que la rencontre sera tout sauf du calcul. La seule vérité est que le joueur ne doit pas tricher, s’il n’est pas prêt, il doit le dire.

Quand le PSG avait affronté le Barça, à Barcelone, en 2013, Messi était blessé et incertain. Il avait démarré la rencontre sur le banc, au cas où. Paris menait 0-1 et Messi était allé à l’échauffement, faisant monter la tension d’un coup. A son entrée, les parisiens avaient reculé de quinze mètres et avaient fini par craquer sur un but de Pedro. Alors Mbappé d’entrée ou sur le banc au cas où ?

Le mental plus important que le physique

Depuis deux jours, on entend parler Neymar, Verratti qui déclarent qu’ils veulent tout donner, qu’il faut onze guerriers, qu’il faut mourir sur le terrain. Pourtant, que ce soit du côté des supporters ou des médias, et après la seconde période au match aller, beaucoup de gens doutent de la capacité de cette équipe à courir 90 minutes.

Pourtant, c’est la tête qui fera la différence. Le physique, la préparation athlétique, ça vous permet d’enchainer les matchs. Sur un match, un joueur est capable de se surpasser sir son mental le suit.

Quand vous vous dépassez, il y a risque de blessure en fin de rencontre, risque de blessure le match suivant, mais un joueur qui court moins de 10 km par match en moyenne, est capable de dépasser cette distance exceptionnellement, sur un match.

Ce qui coupe les jambes des joueurs, c’est souvent plus la gestion émotionnelle que le physique lui-même. Vouloir en faire trop, vouloir être le sauveur, c’est aussi ce qui coupe les jambes. Mais voir aussi des joueurs ne pas faire les efforts, c’est ce qui coupe les jambes des autres, comme ce qui s’est passé avec Gueye à l’aller.

A Pochettino de trouver les bons mots pour que le collectif passe avant les individualités parce que la seule certitude, c’est que le PSG se qualifiera collectivement.

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