Deuxième derrière Benfica, le PSG héritera d’un premier de poule. Du Bayern à Tottenham en passant par Naples, lundi à 12 heures, les parisiens sauront s’ils ont au moins un peu de chance au tirage.
On connaissait les équipes départagées à la différence de buts particulière, à la différence de buts générale, à la meilleure attaque. Pour la première de l’histoire de la Ligue des Champions, le PSG et Benfica étaient à égalité sur tous ces critères. C’est donc la meilleure attaque à l’extérieur qui est venue les départager et ce fut à l’avantage de Benfica.
En étant deuxième, le club de la capitale ne s’est pas facilité la tâche. En plus d’hériter d’un premier de groupe, il se déplacera au match retour. Malgré tout, même en affrontant un leader de groupe, les parisiens peuvent affronter du gros ou de l’outsider.
Le Bayern et City en très costauds
Parmi ces équipes, trois sont peut-être à éviter plus que les autres : le Bayern, City et le Real. Les allemands sont toujours solides et difficiles à battre. Le seul avantage, aujourd’hui, c’est que le PSG a souvent réussi des résultats face à eux, que ce soit en phase de groupe ou en match à élimination directe. Paris avait perdu la finale 2020, mais avait éliminé les bavarois la saison suivante en quart de finale (2-3, 0-1).
Le Real, c’est une autre affaire. Certes, le PSG–Real de 1993 est resté dans l’histoire parisienne, mais depuis l’arrivée de QSI, les parisiens n’ont jamais éliminé les madrilènes. Enfin, Manchester City reste un adversaire de gros calibre. Là-aussi, les parisiens ne les ont jamais sorti en match aller–retour que ce soit sous Laurent Blanc (2-2, 1-0) ou sous Pochettino (1-2, 2-0).
Ensuite, Chelsea et Naples seraient deux adversaires compliqués. Les italiens pratiquent un football de très haut niveau avec un vrai collectif. Dans leur poule, ils ont battu Liverpool 4-1 et sont allés s’imposer 1-6 à Amsterdam. Ils sont également en tête de la Série A. Quant aux anglais, qui ont changé d’entraîneur, ils alternent le bon et le moins bon mais ça reste une équipe avec de belles individualités.
Enfin, s’il devait y avoir un tirage plus clément ce serait Porto et Tottenham. Les portugais sont un cran en-dessous de Benfica et même s’ils ont éliminé l’Atletico Madrid, ils n’ont pris que douze points en phase de groupe ou ils avaient comme adversaire Bruges, Leverkusen et les espagnols. Quant à Tottenham, même s’ils ont terminé premiers, ils n’ont pris que onze points. Certes, ils ont des individualités de très bon niveau, mais le jeu proposé par Conte est d’une tristesse absolue.
L’après coupe du monde va compter
Comme le tirage n’est pas intégral, il existe des probabilités concernant les adversaires potentiels. Deux clubs d’un même pays ne peuvent pas s’affronter et le premier ne peut pas jouer contre le deuxième de son groupe. Dans l’ordre, les parisiens ont donc plus de chances de tirer le Bayern (19%), Naples (17%), City et Tottenham (14%), Chelsea (13,8%) et le Real et Porto (11%).
Les matchs allers des huitièmes de finale auront lieu mi-février. D’ici-là il y aura eu la Coupe du Monde et personne ne sait dans quel état reviendront les joueurs. Il y aura également eu un mercato hivernal qui pourrait modifier pas mal de paramètres. Rendez-vous donc lundi 7 novembre à 12 heures pour être définitivement fixé.
