Après avoir éliminé le Bayern, le PSG doit désormais se défaire de Manchester City pour atteindre la finale de la ligue des champions. Même s’il y a des similitudes entre l’équipe allemande et l’anglaise, les partenaires de Marquinhos doivent être prêts à courir, et beaucoup.
En recevant Manchester City pour le match des demi-finales aller de ligue des champion, le PSG reçoit une équipe avec un style bien identifié : possession de balle et contre-pressing. Mais la réduire à cela serait une erreur.
Le style de Guardiola on le connait. La possession, le contre-pressing donc, mais aussi la multiplication des passes, la recherche de joueurs lancés, le jeu à l’intérieur, tous ces principes font le jeu de City. Comme le Bayern, City ne renonce jamais à son idée de jeu. Mais contrairement aux allemands, les anglais possèdent plus de variétés.
Les partenaires de De Bruyne ont en moyenne, en ligue des champions, plus de 62% de possession, mais surtout c’est l’équipe qui récupère le ballon le plus haut sur le terrain (8 ballons récupérés par match dans les trente derniers mètres adverses). C’est aussi l’équipe qui subit le moins de tirs cadrés (1,8 par match) et qui est la meilleure défense de la compétition (seulement trois buts encaissés). Logique qu’Ederson ait donc terminé sept matchs sur dix, en C1, sans encaisser de but.
Des principes de jeu forts et identifiés
Avec Guardiola, il y a les principes connus et toujours la petite surprise. Contre Tottenham, en finale de la coupe de la ligue anglaise dimanche (victoire 1-0 de City), les citizens avaient un plan lorsque le ballon repartait de Lloris. Ils se positionnaient avec deux attaquants et quatre milieux, en laissant un grand espace entre la ligne des milieux et la défense. Le but était d’obliger les spurs à allonger sur Lucas et Son, pas les meilleurs joueurs de tête du football et permettre aux quatre défenseurs de défendre en avançant. Résultat : Tottenham n’a pratiquement jamais pu ressortir tranquillement.
Dans le jeu de City, il y a Mahrez et Fodden dans les couloirs, un peu comme Sané et Coman. La différence c’est que non seulement les deux joueurs de City offrent une variété de dribbles plus importante que les deux du Bayern, mais surtout qu’ils sont moins figés sur les côtés. Il n’est pas rare d’en voir un des deux, et même parfois les deux, à l’intérieur du jeu, venir combiner pour trouver des relais avec De Bruyne, Gundogan ou Silva pour pouvoir finir les actions.
Avec le belge et l’allemand, City possède deux joueurs infatigables, capables de défendre et de créer du jeu, mais aussi d’être à la conclusion d’un centre en retrait, par leur positionnement très haut, soit par une frappe en dehors de la surface.
On le voit, City a des certitudes dans le jeu et n’y renoncera pas. D’ailleurs, il n’y a pas longtemps, Guardiola a déclaré que s’il devait perdre un match, ce serait comme le Bayern face au PSG 2-3. Mais cette équipe n’est pas infaillible et les parisiens ont aussi des armes pour leur poser des problèmes. On a hâte de voir ça.
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