City, des similitudes avec le Bayern
Le PSG retrouvera Manchester City, qui a éliminé le Borussia Dortmund, en demi-finale de la ligue des champions. Une équipe qui possède des caractéristiques proches du Bayern mais avec quelques différences.
Après avoir remporté la rencontre aller 2-1, les joueurs de Manchester City sont allés s’imposer 1-2 à Dortmund lors du match retour pour valider leur qualification. Mais tout n’a pas été simple pour les joueurs de Guardiola.
Menés rapidement 1-0, les citizens ont mis une vingtaine de minutes à entrer dans leur match, surpris par la pression mise par les allemands en début de rencontre. Mais le penalty obtenu suite à une main de Emre Can a fait basculer la rencontre.
City, c’est une équipe joueuse qui aime avoir le ballon. Sur les vingt premières minutes à Dortmund, les partenaires de De Bruyne ont montré qu’ils étaient gênés par un pressing haut et intense et qu’ils n’aimaient pas courir après le ballon. Malheureusement, les allemands n’ont pas pu tenir ce rythme assez longtemps pour faire vraiment douter les citizens.
La dernière fois que le PSG a rencontré City en ligue des champions, c’était en 2016, en quart de finale, avec Laurent Blanc sur le banc. Paris sortait de l’affaire Aurier, avait fait 2-2 à l’aller, Zlatan manquant un penalty, et s’était incliné 1-0 au retour avec le fameux 3-5-2 improvisé par le coach parisien.
City joue souvent sans véritable 9
Depuis, les choses ont évolué des eux côtés. Les parisiens ont joué une finale de C&, la saison dernière alors que City n’a toujours pas atteint ce stade. Guardiola est arrivé sur le banc et a révolutionné le jeu des citizens.
Pour le PSG, il y aura la place pour contrer. City joue haut, presse et laisse des espaces dans leur dos, à la manière du Bayern. Mais City presse mieux, notamment grâce à un milieu très fort organisé autour de Rodri, mais aussi, parfois au positionnement des latéraux comme Cancelo qui viennent à l’intérieur du jeu. D’ailleurs, il n’est pas rare, suivant les joueurs alignés, de les voir disposés dans une sorte de 2-5-3.
City aime gagner avoir le ballon, pour préparer, mais aussi pour faire courir son adversaire. De plus en plus, Guardiola joue sans véritable numéro 9, avec des joueurs qui bougent beaucoup, fuient les duels pour proposer des solutions entre les lignes. Il faut alors que l’adversaire s’adapte et défende collectivement en se mettant d’accord sur qui suit quel joueur, comment ne pas être aspiré pour ne pas libérer d’espace. C’est très usant psychologiquement.
Dans douze jours (le mercredi 28 avril), il faudra évidemment voir quels sont les joueurs disponibles de chaque côté, vu le nombre de blessures qui gangrène cette saison. Mais ce qui est sûr, c’est que les principes de jeu ne devraient pas non plus être fondamentalement différents. Et ça annonce deux matchs de très haut niveau. On a hâte d’y être.