Billet: A quoi joue-t-on avec la section féminine ?
Alors que les féminines venaient de remporter brillamment le premier titre de champion de France du club, l’effectif s’est retrouvé dépouillé de plusieurs de ses cadres: Endler (Lyon), Paredes (Barcelone), Signe Bruun (Lyon), Nadia Nadim (Louisville), Formiga (Sao Paulo), Perle Perronni (Lyon) devrait partir elle aussi. Les joueuses voulaient des garanties pour le projet sportif et notamment le retour d’un directeur sportif pour la prochaine saison (Leonardo assurait l’interim à ce poste). Et voilà que l’une des personnalités les plus clivantes des Girondins de Bordeaux, Ulrich Ramé qui débarque à Paris. Hier Didier Ollé-Niccolle, qui a échoué partout où il est passé, est nommé à la tête de l’équipe. Si Ramé a fait (heureusement) du bon travail avec l’effectif féminin de Bordeaux, le nouveau coach, lui, n’a absolument aucune expérience dans le football féminin, et il entraînera…le champion de France en titre ! N’y aurait-il pas des choix plus cohérents ? Bernard Mendy pour ne citer que lui ? Après une telle épopée, nos filles méritent mieux. Quel est le message envoyé par la direction, quelle est l’ambition, quel est le projet sportif avec de telles nominations et autant de départs ? Est-ce que cela donne envie de signer à Paris ? Espérons que le mercato sera fructueux. Une seule chose est sûre avec ce PSG féminin: il pourra compter sur ses joueuses talentueuses et surtout sa jeunesse issue du centre de formation. Mais aussi sur le soutien indéfectible de ses supporters. Je souhaite bien évidemment la bienvenue à notre nouvel entraîneur, malgré ma grande inquiétude: Didier fais-nous rêver !